On entend souvent parler de l’intelligence “mentale” (aussi connue sous le nom de classique), soit celle qui nous permet de résoudre des problèmes complexes, d’avoir une pensée critique ou encore expliquer des concepts efficacement.
C’est celle qui est la plus prisée dans notre société pour différentes raisons qui ont bien leur sens, mais je trouve qu’on ne parle pas assez d’un type d’intelligence en particulier: l’intelligence émotionnelle.
L’intelligence émotionnelle, c’est:
Notre capacité à comprendre, identifier et gérer nos émotions de manière saine afin de surmonter le stress;
Être capable de communiquer efficacement;
Avoir de l’empathie envers les autres
Surmonter les défis en faisant preuve de résilience;
Savoir gérer des situations difficiles entre individus.
On possède tous ce type d’intelligence, mais notre niveau de développement dépend de plusieurs facteurs. Par exemple, notre bagage génétique à la naissance vient y jouer un rôle important (comme toutes les autres intelligences), mais les modèles que l’on a eu en tant qu’enfant, la manière dont on voyait nos proches interagir avec le monde ainsi que nos passe-temps viennent y jouer un rôle important.
Lorsqu’un individu possède un haut quotient émotionnel à l’âge adulte, il a forcément passer par certaines phases favorisant son développement durant l’enfance. Un enfant qui était passionné par la lecture, ayant un vocabulaire riche, qui est créatif tout en étant à l’aise en compagnie des autres aura davantage tendance à avoir un QE plus développé en grandissant.
Fun fact: lorsque j’avais 3 ans, les adultes disaient à ma mère que je parlais extrêmement bien (à ce qu’il parait, la manière dont je prononçais mes mots était rare pour mon âge), j’ai toujours eu une facilité innée à aller vers les autres et j’ai été passionnée par la lecture dès mon plus jeune âge aussi. Je passais souvent mes vendredi soirs au Renaud-Bray avec mon père afin d’avoir un nouveau livre, parce que j’en finissais toujours un en une semaine! Ayant les caractéristiques énumérées plus haut en tête, je comprends maintenant pourquoi c’est le type d’intelligence qui ressort le plus chez moi en tant qu’adulte.
L’intelligence émotionnelle est souvent regardée d’en haut. Pourtant, je suis persuadée qu’elle est tout aussi importante que l’intelligence classique: lorsqu’on les combine ensemble, on peut faire des miracles.
Quelques bénéfices d’avoir une intelligence émotionnelle développée:
Une confiance en soi accrue (qui n’en veut pas?!);
Une meilleure évaluation des situations interpersonnelles qui nous arrivent;
Des relations plus riches et plus gratifiantes avec les autres
Une compréhension plus développée de nos forces, de nos points d’amélioration et de ce que l’on ressent;
Une meilleure maîtrise de soi;
Un niveau de motivation amplifié, autant dans la vie personnelle que professionnelle;
Des aptitudes sociales plus élevées;
Et plein d’autres, pour n’en nommer que quelques-unes!
Maintenant, tu te demandes peut-être deux choses:
C'est quoi exactement, l'intelligence émotionnelle?
Comment est-ce que je peux l’améliorer?
You're in luck, parce que c'est exactement ce dont on va parler!
Par rapport à la première: laisse-moi t’expliquer les cinq piliers principaux de l’intelligence émotionnelle.
La conscience de soi, c’est d’être capable d’identifier tes forces, tes points d’amélioration et de trouver des moyens consciemment de les améliorer afin de devenir une meilleure personne. C’est aussi être capable d’identifier ses émotions et les comprendre pour t’aider à faire les meilleurs choix possibles. J'ai un prochain article qui est planifié par rapport à l'importance de développer sa conscience de soi, et les informations que j'ai trouvé en parallèle de ce que je savais déjà étaient super intéressantes!
L’autorégulation, c’est ta capacité à réguler tes émotions, surtout lorsqu’elles sont intenses. J’ai déjà entendu la phrase: “When emotions are high, intelligence is low” (c’est une mentore que j’admire particulièrement, Melanie Ann Layer (Alpha Femme) qui a dit ça un jour et ça m’a marqué). Ça peut être traduit par: “Lorsque les émotions sont fortes, l’intelligence est basse”. Lorsqu’on ressent de la colère, de la frustration ou encore de la tristesse, on dit/fait souvent des choses que l’on ne ferait pas normalement. C’est pour ça que lorsqu’on se calme, on se dit: “Je regrette tellement d’avoir dit/fait XYZ, je ne le pensais tellement pas!”.
C’est donc être capable de gérer et contrôler ses émotions dans ces moments-là!
La motivation, c’est ton désir de toujours t’améliorer, de te donner des buts à atteindre et à prendre action sur ces derniers. Tu te mets des standards qui sont élevés, tu n’as pas peur de sortir de ta zone de confort pour y arriver et c’est directement lié à ta résilience et ton optimisme. Tu vois des obstacles, mais tu ne les laisses pas t’abattre et tu as la force de continuer (j’aimerais aussi souligner le fait que la discipline te mènera souvent plus loin que la motivation, mais ça, c’est pour un autre article).
L’empathie, c’est ta capacité à te mettre à la place de l’autre dans une situation donnée et comprendre son point de vue/ce qu’iel ressent. Même si l’on est pas nécessairement d’accord avec la personne, savoir respecter l’autre dans nos échanges et de prendre conscience de sa vision des choses est essentiel. Il existe deux types d’empathie: l’empathie cognitive ainsi que l’empathie émotionnelle. La première permet de comprendre ce que l’autre pense et ressent, tandis que la deuxième permet de ressentir “physiquement” et psychologiquement la manière dont l’autre se sent. La jonction souhaitée entre les deux s’appelle l’empathie compatissante, ce qui te permet de comprendre et ressentir les émotions de l’autre tout en voulant l’aider. Ça nous permet d’agir sans tomber dans l’un des deux extrêmes: chercher des solutions sans prendre les sentiments de l’autre en considération, ou bien tellement absorber les sentiments de l’autre que ça devienne nos problèmes aussi.
Les compétences sociales, c’est d’être capable de communiquer efficacement, décoder le langage corporel, le non-verbal ainsi que ce qui est dit tout en écoutant les autres. C’est la capacité de créer un lien avec l’autre et de les faire sentir importants dans une conversation, de s’intéresser à eux réellement en leur posant des questions sur ce dont ils te parlent! L’écoute active en fait partie.
Pour répondre à ta deuxième question: “Mais comment est-ce que je peux améliorer mon intelligence émotionnelle?”, tu as deux options:
Identifier tous tes points d’amélioration seule et faire des recherches sur les manières dont tu peux t’améliorer;
Réserver un appel 1-1 avec moi pour avoir du coaching personnalisé dans le but de la développer. On va établir un plan clair sur tes points d’amélioration, des exercices concrets pour t’aider à les développer et tu auras accès à du support “hands-on” pour t’aider à passer à travers des situations difficiles. Mais ça, c’est si tu es prête à investir pour avoir des résultats qui changeront ta vie: j’en suis certaine.
Si tu t’es rendue jusqu’à la fin de l’article et que tu souhaites travailler avec moi, écris-moi “EQ” en message privé sur Instagram afin de profiter d’un rabais exclusif!
Et toi, quelle compétence est la plus importante à tes yeux?
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