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Juliette Normand

L'importance d'accepter l'échec

“Un échec est le fruit d’un essai qui t’indique un nouveau chemin à prendre vers le succès.”

L'importance d'apprendre à accepter l'échec

Aujourd’hui, j’ai vraiment envie de parler de l’importance d'apprendre à accepter l'échec.


Depuis toujours, on nous enseigne qu’échouer est une atteinte à notre valeur en tant que personne: si tu coules un examen, tu as l’impression de ne pas être assez intelligent.e; si ton ou ta partenaire te quitte, tu n’étais pas assez bien; si tu perds lors d’une compétition, c’est que tu ne mérites pas de gagner; lorsque tu déçois quelqu’un, tu es une mauvaise personne.


C’est très facile de s’apitoyer sur notre sort parce que naturellement, un échec, ça fait souvent mal. Ça nous fait remettre en question nos compétences, nos capacités, notre valeur et notre confiance en soi.


Personnellement, la plupart de mes échecs ont été mes plus grandes sources d’apprentissage. Et ce que j’ai appris, c’est que plus tu échoues rapidement et fort, plus tu apprends et tu “bouges” de manière exponentielle par la suite.


J’ai toujours été très sensible par rapport à ce que les autres pensent de moi: si je décevais une amie, ma famille ou encore mon copain, je me sentais comme la pire personne au monde, je me disais que je ne méritais pas d’être aimée et que je méritais le mal qu’il m’arrivait (on voit que je suis partie de loin lol).


Par contre, au fil du temps, j’ai appris à me demander pourquoi est-ce que j’étais aussi dure avec moi-même lorsque ce genre de situation arrivait. À l’inverse, si quelqu’un me décevait, j’en discutais avec la personne et je passais à autre chose: je ne suis pas rancunière dans la vie et je ne laisse pas une situation continuer à gruger mon énergie.


Donc si c’est moi qui "échoue" en décevant quelqu’un, je me morfond pendant des jours (ça allait à des semaines lorsque j'étais plus jeune), alors que si quelqu’un me déçoit, une fois que c’est réglé, je n’y pense plus? Hmm… Food for thoughts comme on dit.


Du moment où j’ai réalisé que j’avais une insécurité à propos d’échouer, en particulier en ce qui concerne décevoir, j’ai commencé à appliquer le raisonnement que j’avais pour les autres envers moi-même. Je prenais un document Word, je me mettais à écrire la manière dont je me sentais sur le moment et par la suite je me posais des questions comme: “Pourquoi est-ce que tu te perçois aussi négativement et que tu penses toutes ces choses de toi? Est-ce que tu dirais la même chose à ta meilleure amie?”. Je me mettais à énumérer les différentes raisons et plus j’écrivais, plus je réalisais que ça n’avait aucun sens que je me rabaisse autant pour quelque chose qui va tous et toutes nous arriver dans la vie! Ensuite, je me mettais à énumérer les raisons pour lesquelles une erreur/échec ne définit pas la personne que je suis, toutes les choses que je fais bien, et que je mérite de me respecter et d’accepter le fait que je suis humaine: personne n’est parfait.e! Je faisais comme si j'en discutais avec ma meilleure amie.


Je parle de mon cas personnel ici, mais je veux te dire que tu peux l’appliquer à n’importe quelle situation qui te fait remettre en question ta valeur en tant que personne: on a chacun et chacune nos défis et des histoires qui font en sorte que l’on va percevoir différentes choses comme des échecs.


Pour moi, avoir une mauvaise note à un examen à l’école était quelque chose de malencontreux, mais je ne me suis jamais dit que je n’étais pas intelligente, que je ne méritais pas d’être où je suis et que je n’aurais jamais mon diplôme; je savais que mon intelligence n’était pas reflétée par ce bout de papier,

je savais simplement que je ne m’étais pas assez préparée et que je me reprendrai la prochaine fois. Je ne plaçais pas ma valeur personnelle sur l’aspect des études et je ne la laissais pas me définir en tant qu'individu : cependant, j’ai des amies qui ressentaient l’équivalent de la manière dont je me sens lorsque je déçois quelqu’un lorsqu’elles n’avaient pas une bonne note. Je l’ai vu maintes fois dans mon parcours scolaire: au primaire, au secondaire, au cégep et à l’université.


La plupart du temps, on développe de la honte, du mépris envers nous-même et une peur de l’échec parce qu’on donne notre pouvoir et notre valeur à un aspect externe qui peut nous être enlevé n’importe quand. Dans mon cas, je donnais mon pouvoir aux personnes qui m’entouraient: dans le cas de l’école et des notes, on base notre valeur personnelle sur un système de notation. Aussi, en quelque part, j’ai l’impression qu’on apprend par le monde qui nous entoure très jeune qu’est-ce qui représente un résultat “acceptable” et qu’est-ce que l’on devrait prioriser dans la vie (je m’avancerais même à dire que nos parents/les personnes qui nous élèvent ont la plus grande influence par rapport à ça, et c'est d'eux qu'on développe ces sentiments de honte par rapport à l'échec).


C’est important de noter qu’il n’y a absolument rien à se reprocher ou de se sentir honteux.se d’avoir ces réactions et ces pensées : on a tous des aspects qui seront plus importants selon notre personnalité, notre perception du monde qui nous entoure et d'où on veut aller. Avoir du succès nous permet d’avancer, d’être fièr.e de soi et ça vient renforcer notre confiance en soi. Naturellement, on veut éviter les échecs pour éviter de se sentir inadéquat.e.


Au final, cependant, il y a deux manières de voir l’échec:

  • Continuer à ruminer sur le fait que l’on ne sera jamais assez, que ça confirme nos doutes par rapport à nos capacités/notre personne, et qu’on ne réussira jamais rien;

  • Apprendre à voir l’échec comme une manière extrêmement efficace d’avoir du succès plus rapidement en analysant ce qui n’a pas fonctionné, ce qui a bien été, quelles leçons on peut en tirer et continuer d’essayer avec ces nouveaux apprentissages.


La réaction que tu choisiras, ainsi que les actions et les pensées que tu auras par rapport à ton échec définissent la personne que tu es. Pas la situation externe qui t'es arrivé.


Quel genre de personne veux-tu être: celle qui se morfond et qui se dit qu’elle ne sera jamais bonne à rien, ou bien celle qui se dit qu’un échec est le fruit d’un essai qui lui indique un nouveau chemin à prendre vers le succès?

 

Maintenant, si jamais tu as besoin d’actions concrètes à prendre lorsque tu te retrouves dans cet état d’esprit négatif après un échec...


Voici une liste non-exhaustive de choses qui m’aident:

  • Aller prendre mon café préféré, marcher et le siroter en écoutant des chansons qui me font sentir comme si on m’enroulait dans la couverture la plus confortable au monde (en ce moment, la playlist que j'écoute qui représente ce sentiment est celle-ci):



  • Prendre une bonne douche chaude et faire une routine skin-care plus élaborée (faire un masque, mettre des eye patches, gua sha, etc.);

  • Journal!!! Je pense que je dois inclure ça partout, tout le temps, 24/7: ça fait tellement du bien avoir un endroit où “dump” tes pensées sans jugement, et dans ce cas-ci, je me mets à me poser des questions et répondre comme je le ferais pour l’une de mes meilleures amies. Voici une liste de questions que tu peux utiliser dans tes prochaines pratiques:

    • Quelle(s) leçon(s) peux-tu tirer de cette situation?

    • Est-ce que tes pensées t’aident ou te rabaissent en ce moment?

    • Si tu as des pensées qui te rabaissent, est-ce que tu dirais cette même chose à bébé toi, 4 ans?

    • Si ta meilleure amie venait te voir en te parlant de cette situation, que lui dirais-tu?

  • Réécouter ma série préférée feel-good;

  • Faire une liste de toutes les choses que j’ai accompli qui sont un succès à mes yeux. Ça peut être aussi simple que de se lever le matin;

  • Appeler ou écrire à quelqu’un de confiance pour en parler, qui sait m’écouter et qui a toujours les bons mots pour dédramatiser;

  • Me dire que les échecs sont temporaires, mais que ma dédication envers mon succès est constante;

  • Réaliser que lorsque je vis un échec, c’est comme les moments difficiles dans toute bonne histoire: j’imagine à quel point un film ne serait pas intéressant ni réaliste si le personnage principal réussissait sa “quête” dès le départ!


Donc en bref, plus tu prends action, tu échoues et que tu te recalibres à partir de ce que tu as appris: plus tu auras du succès rapidement! L’important, c’est d’apprendre de ses erreurs et de toujours continuer à progresser malgré les difficultés que tu vas rencontrer.


Comme toujours, si tu souhaites avoir du support direct et que tu es prêt.e à faire le saut, n’hésite pas à appliquer pour du coaching avec moi: ce sont des choses avec lesquelles je peux t’aider et te partager mes expériences afin que tu ailles plus loin!


You got this <3


-Juliette







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